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LA GRANDE MAISON

Il était une fois une immense maison,
Si grande et si variée qu'elle n'avait pas de nom !
Nul ne savait lequel l'habita le premier ;
Et chacun s'en moquait, n'étant préoccupé
Que de vivre et manger, assurer descendance,
Se conciliant ses Dieux pour garder permanence.

Chacun, dans son enclos, vivait à sa façon,
Protégeant ses frontières, ou les poussant, selon
Chacun se croyant seul, meilleur ou le premier,
Se mit à ériger dogmes et rites en tous genres,
Pour juguler ses peurs et faire identité,
Face à des agressions réelles ou supposées,
Venant d'un autre clan, ennemi déclaré.

Le temps permit à tous de croire à leurs idoles ;
Chacun avait la sienne et voulut faire école
Plus forts et plus malins perfectionnnent leurs outils
Pour envahir l'espace et conforter le nid
Mais la Maison est grande, on la croit infinie :
On s'en va faire la guerre, on revient au Pays !

Bien sûr, il y eut toujours des artistes et des sages,
Pour partager le Beau, limiter les carnages
Il y eut même des fous, doux rêveurs des étoiles,
Qui prétendaient que tous, par delà les murailles,
Etaient les habitants de la commune Maison,
De variété humaine différentes expressions,
Et de la Grande Vie des manifestations !

Mais les peurs et l'orgueil toujours s'entremêlaient,
Et les armes tuaient ceux que femmes allaitaient
Puis l'espace s'agrandit, le temps se raccourcit,
Des savants ingénieux firent des technologies
Si fortes et si puissantes que la Maison entière en devint concernée.
Alors on découvrit qu'elle était limitée
Le mépris et la haine revenaient en boomerang,
Et la maison entière se mit à trembler
Par deux fois l'Edifice fut un peu saccagé,
Et, de la guerre mondiale, on disait : "plus jamais" !

Hélas, le Dieu de l'un était Diable de l'autre !
Tant les mentalités n'avaient pas évolué,
Malgré la conscience d'une Maison limitée
Et aujourd'hui, je pleure les larmes de la Paix !
Combien faut-il de sages pour sauver désormais
Notre Maison commune, notre Humanité
Qu'on appelle la Terre, et qui est en danger ?

Odile PEAN
Bouffémont, le 16 septembre 2001

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